Un village (presque) abandonné
Le village flamand de Doel (prononcez 'Doul') comptait près de 1500 habitants au début des années 60. Les premiers ont commencés à déserter le village dès les années 1970 suite à la construction de la centrale nucléaire toute proche. Aujourd'hui, il n'abrite plus qu'une petite trentaine d'habitants.
C'est surtout le projet d'extension du port d'Anvers sur son territoire qui scella l'avenir de Doel et engendra, dès les années 2000, l'exode des habitants.
Il reste néanmoins encore un peu d'animation dans le bar de Doel, l'un des deux derniers commerce du village. Il est fréquenté par les employés de la centrale toute proche.
Aux dernières nouvelles, le projet d'agrandissement du port est à l'arrêt faute d'argent. Quelques irréductibles flamands continue de veiller sur la ville en espérant que celle-ci revive un jour.
Le village de Doel en Belgique, une série photo publiée en 2013.
Doel la nuit
Les haies entourant le centre ville sont taillées. Les pelouses, pour la plupart, sont tondues. La nuit, les éclairages public continuent de fonctionner. "Une situation kafkaïenne" pour reprendre les mots d'une habitante rencontrée au bar du coin.